Le paysage est aujourd’hui indissociable des principaux enjeux d’aménagement et de développement économique des territoires québécois. Les préoccupations récurrentes des citoyens envers les projets d’infrastructures ou de transformation excessive des territoires posent de manière éloquente et récurrente l’ampleur nouvelle des enjeux collectifs qu’interpelle cette question. Ces situations militent pour une cohérence accrue des actions publiques. Dans ce contexte, il devient urgent d’élaborer des approches d’analyse, de caractérisation et de gestion des paysages aptes à prendre en compte leurs dimensions socioculturelles et à répondre pleinement aux besoins des acteurs de l'aménagement du territoire. Dans la poursuite du plan stratégique de la Chaire en paysage et environnement de l'Université de Montréal (CPEUM) et de ses unités affiliées (Chaire UNESCO en paysage et environnement – CUPEUM; Laboratoire de Développement durable et dynamique territoriale), la programmation vise le plein déploiement d’un pôle de recherche dédié à la caractérisation, à la gestion et à la valorisation des paysages. Chef de file sur le plan international, la CPEUM a développé une expertise unique apte à permettre l’élaboration d’outils de caractérisation des paysages sous l’angle de leurs valeurs sociales et culturelles; outils essentiels au développement d’indicateurs permettant d’évaluer la performance de projets de paysage.

La CPEUM a été mandatée par le ministère des Transports du Québec pour assurer la réalisation d’une démarche d’envergure internationale ayant pour objectif le  développement de visions stratégiques d’aménagement du parcours d’entrée de Montréal reliant l’aéroport international Montréal-Trudeau au centre-ville de Montréal dans le corridor de l’autoroute 20. La CPEUM soutien ainsi la planification de cette démarche concertée qui met en interaction l’ensemble des acteurs, publics et privés, présents sur ce territoire.

Ce projet comprend quatre objectifs spécifiques :

• Caractériser les enjeux de paysage et valider les aspirations d’aménagement autoroutier du parcours d’entrée de ville de l’A-20.
• Générer trois visions d’aménagement potentiellement exemplaires pour Montréal. Ces visions seront issues de l’activité 1 - un concours international d’idées en design urbain.
• Mobiliser les acteurs interpellés et induire un dialogue ouvert et structurant entre les experts professionnels les plus en vue à l’échelle internationale au regard des problématiques d’aménagement visées et les intervenants publics et privés concernés.
• Mettre en œuvre des visions d’aménagement autoroutier intégrant la notion de paysage.

Malgré une amélioration progressive du bilan des accidents routiers au Québec, il demeure important de poursuivre les efforts en matière de sécurité routière.  En particulier aux entrées et traversées d’agglomération qui concentrent une bonne proportion des accidents qui surviennent sur le réseau routier sous la responsabilité du ministère des Transport du Québec.

Par ailleurs, les entrées et traversée d’agglomération sont des lieux privilégiés de découverte et de mise en valeur des milieux traversés.  Pourtant les actions des différents intervenants en aménagement ont conduit souvent à une uniformisation du paysage.

Afin de révéler les particularités paysagères, patrimoniales et identitaires, tout en tenant compte de la sécurité routière, il est nécessaire d’approfondir la compréhension de chacune des dimensions en cause.

Dans cette optique, l’activité 1 de ce projet de recherche consiste en une mise à jour des connaissances, des bonnes pratiques et des expériences exemplaires.  L’objectif de cette activité est de produire, en regard des entrées et traversées routières d’agglomération, un bilan des connaissances et des pratiques exemplaires, c’est-à-dire des pratiques les plus susceptibles de satisfaire les besoins pressentis à la fois en matière de sécurité, de mise en valeur des paysages, de la qualité du cadre de vie, d’entretien, de durabilité et de coûts.

Collaborateurs : Nicolas, Saunier, École Polytechnique de Montréal; Caroline, Gagnon, Université Laval

Ce projet vise à développer un cadre d’implantation de projets pilotes afin d’aider les experts et élus municipaux à déterminer le type d’infrastructures végétalisées, les sites d’implantation, leur design et mode d’implantation à privilégier en fonction de critères propres au système et au milieu récepteur. Ces critères sont multiples : critères de performance et de design des systèmes (potentiel de réduction des volumes, des débits de pointe et d’augmentation de la qualité de l’eau; dimensionnement, sols et végétaux utilisés), critères propres au site : critères biophysiques, hydrologiques, environnementaux (qualité de l’eau), d’infrastructure, de vulnérabilité, d’intégration paysagère, d’amélioration potentielle du cadre de vie et d’impact auprès des citoyens. Une hiérarchie de critères sera établie afin de faciliter une prise de décision séquentielle. Le processus de décision ou cadre d’intervention développé lors de ce projet sera conçu afin d’être applicable à l’implantation de ces systèmes à plus grande échelle et dans d’autres contextes.

Co-chercheur : Musandji Fuamba, Professeur adjoint, Département des génies civil, géologique et des mines, École polytechnique de Montréal

En juin 2006, Montréal était désignée Ville UNESCO de design, intégrant ainsi le Réseau des villes créatives établi par l’UNESCO en 2004.

En attribuant ce titre à Montréal, l’UNESCO a reconnu le potentiel créatif en design de la métropole sur la base de la forte concentration de talents, ainsi que l’engagement et la détermination de la Ville de Montréal, des gouvernements et de la société civile de miser sur cette force pour améliorer la qualité de vie des Montréalais.

Ni un label, ni une consécration, cette désignation de l’UNESCO est une invitation à développer Montréal autour de sa créativité en design.

Le chantier Montréal Ville UNESCO de design vise à provoquer des opportunités de création en design à Montréal et à mettre en valeur les initiatives du milieu du design qui font vivre et rendent tangible le statut de Montréal comme Ville UNESCO de design.

Initialement mis sur pied grâce un investissement de 1,2 M$ sur trois ans (2007-2011), le chantier sert à financer la tenue de concours de design et d’architecture, des activités publiques structurantes  qui contribuent à mieux faire la ville (réf. : qualité du cadre de vie, etc.) et à promouvoir les initiatives montréalaises en design au moyen de divers outils de communication numériques.

Le présent mandat de recherche confié par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine se situe dans le contexte de la mise en œuvre de l’Agenda 21 de la Culture pour le Québec.

L’adoption d’un Agenda 21 de la culture pour le Québec a comme objectif fondamental de promouvoir la reconnaissance, par l’ensemble de la société, de la culture comme un élément indissociable du développement durable. Cette déclaration de principe aura comme effet de favoriser une prise en compte encore plus élargie de la dimension culturelle et, ainsi, d’assurer une plus grande cohérence de l’action du gouvernement en ce domaine. En plus d’encourager l’intégration de la culture dans les politiques et les plans de développement, l’adoption d’un tel instrument aura aussi comme avantage de faire en sorte que la culture deviendra une responsabilité de plus en plus partagée dans la société québécoise.

Sur la base des concepts, principes et moyens destinés à définir le rôle de la culture comme partie intégrante du développement durable des territoires, ce projet de recherche vise, sur la base d’exemples de cas concrets menés au Québec comme à l’étranger, à illustrer certaines initiatives locales et régionales exemplaires à cet égard.

Hydro-Québec entreprendra dans le futur plusieurs programmes d'automatisation et aura par conséquent plusieurs types de boîtiers de commande à installer sur ses poteaux. Cette recherche vise à déterminer les critères entourant la capacité d’accueil des milieux de vie urbains et périurbains afin de recevoir ces nouveaux équipements d'automatisation. L’équipe de recheche a examiné les paramètres d'intégration paysagère des appareils sous l’angle de leur dimension physico-spatiale (potentiel de structuration sur le plan de la forme, la  taille, la volumétrie, l’encombrement visuel, spatial et fonctionnel, etc.), de leur dimension socioculturelle (perceptions sociales des dispositifs et seuil d’acceptabilité et de saturation) ainsi que de leur dimension réglementaire (règlements municipaux, sécurité routière, vision de développement des villes, politiques).

Hydro-Québec a amorcé depuis peu un programme d’automatisation de son réseau de distribution qui implique l’implantation de boîtiers sur la partie inférieure de certains poteaux. Ces nouvelles pratiques tendent à transformer le réseau actuel de distribution et par conséquent à modifier l’espace public. Devant les nouvelles réalités d’automatisation et des potentialités d’expansion et d’évolution du réseau, l'étude a produit un bilan des expériences d’automatisation des réseaux de distribution au Québec et à l’international afin d’en dégager les grandes orientations stratégiques à court, moyen et long terme. Ce bilan permet en outre de définir les enjeux susceptibles d’émerger en termes de problématique paysagère et de documenter aussi les évolutions prévues du système de distribution dans des contextes internationaux variés. Cette étude recommande des pistes d’action ciblées en regard de l’évolution projetée des différents usages et des pratiques entourant le réseau de distribution actuel.

Si l’identité et la qualité des paysages et cadres de vie en milieu périurbain constituent une préoccupation sociale en forte effervescence, les réflexions et savoir-faire restent à élaborer en matière d’aménagement des territoires. Or, outre les travaux ayant approché les dimensions qualitatives de la ville en termes de réalité matérielle, peu d’études ont contribué à la connaissance des valorisations sociales entretenues envers les territoires périurbains.

Les objectifs de cette recherche visent à :

1. caractériser les territoires périurbains porteurs de valeurs paysagères pour les populations résidantes;
2. engager un dialogue sur les manières de projeter le devenir des paysages par le biais d’un dispositif de médiation intégrant les savoirs citoyens et les savoirs experts;
3. dégager les conditions de cohérence du projet de paysage en situant l’intérêt et la portée des démarches de médiation sociale à accompagner, bonifier et infléchir les dynamiques du projet aménagiste en résonance avec les aspirations des populations.

Il est assuré que les retombées de cette recherche contribueront significativement, au plan de la pratique, à alimenter les réflexions engagées au Québec, au Canada, comme à l’étranger (ex.: Convention européenne du paysage) au regard des conditions d’intégration des dimensions paysagères à l’aménagement du territoire. Aussi, un large éventail d’intervenants profitera de ce projet qui éclairera les choix de plus en plus urgents à effectuer quant à l'avenir des territoires et de la qualité des cadres de vie en milieu périurbain.

Ce workshop international a été organisé par les Industries du Havre du 5 au 11 juillet 2010 et a sollicité la collaboration de la CUPEUM, de l’École de la Cambre Architecture à Bruxelles, de l’École spéciale d’Architecture de Paris ainsi que de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne.

Les promoteurs de cette activité visaient à montrer de quelle manière l'industrie peut devenir un acteur de premier plan dans l'élaboration des paysages et du développement urbain de l'agglomération du Havre. De manière ultime, les Industries du Havre cherchent à induire un changement de posture où leur occupation serait optimisée par une vision paysagère globalement positive en s'interrogeant sur la relation prospective des usines de demain et du territoire. Cette activité pédagogique transdisciplinaire a été un rendez-vous qui aura permis aux étudiants de dialoguer et d’échanger sur la base de leur expertise respective (architecture de paysage, architecture, urbanisme, design urbain). Parmi la douzaine d’étudiant(e)s participant(e)s issu(e)s des quatre institutions universitaires invitées en provenance de quatre pays (Belgique, France, Suisse et Canada), les candidatures de trois étudiant(e)s ont été sélectionné(e)s au mérite à la suite d'un appel à participation lancé en avril 2010 auprès de l'ensemble des étudiant(e)s inscrit(e)s aux études supérieures de la Faculté de l'aménagement.

Dans le cadre des activités du Groupe de travail sur la multifonctionnalité des territoires ruraux, le présent mandat porte sur les défis de la prise en compte du paysage comme composante incontournable de la multifonctionnalité des milieux ruraux au Québec.

Ce projet permet d’abord d’établir un bilan des connaissances sur le rôle accru des paysages en tant que vecteur de développement des territoires ruraux. Il contribue ensuite à identifier les outils, les méthodes et les expériences concrets qui, au Québec comme ailleurs, ont su révéler les bénéfices collectifs des actions de prise en compte des paysages à l’intérieur des processus d’aménagement des territoires ruraux. Il participe enfin à éclairer le Groupe de travail sur les conditions de réussite des projets de protection, de mise en valeur et de développement des paysages ruraux dans le contexte actuellement en vigueur au Québec.

Co-chercheur : Julie Ruiz, professeure, Département des Sciences humaines (section Géographie), Université du Québec à Trois-Rivières

Hydro-Québec a amorcé un programme d’automatisation de son réseau de distribution qui consiste à automatiser certains interrupteurs et disjoncteurs sur une partie du réseau permettant d’être télécommandé à distance. Ce programme vise à améliorer le service électrique afin de réduire les interruptions d’électricité. Pour y arriver, Hydro-Québec doit installer des boîtiers, dans lesquels sont insérés des systèmes d’automatisation, sur la partie inférieure de certains poteaux de distribution. Dans le contexte urbain, l’installation de ces boîtiers sur le réseau a révélé des lacunes quant au design du boîtier tout en faisant apparaître des préoccupations paysagères de la part des citoyens et des élus articulées en termes de dégradation du cadre de vie et de la qualité de vie.

Dans ce contexte, une étude exploratoire a été effectuée par la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal portant sur les boîtiers d’automatisation et leur redesign. Sur la base d’un boîtier développé par le manufacturier S&C, l’équipe de recherche a proposé différentes stratégies visant à mieux répondre à la problématique d’intégration paysagère dans les milieux urbains. Ces stratégies, en plus de modifier l’apparence et la volumétrie du boîtier, ont insisté sur la bonification de l’usage du boîtier en proposant différentes fonctions secondaires. En outre, l’équipe de recherche a également fortement insisté sur la nécessité de produire des études plus poussées sur les problématiques paysagères engendrées par ce nouveau dispositif afin d’y révéler, d’y orienter et d’y favoriser des stratégies de design pertinentes et appropriées tout en contribuant à générer des connaissances sur ces enjeux.

Prenant acte des besoins pressants en matière de développement de stratégies et d’outils de gestion des paysages urbains, la production de ce guide s’inscrit au carrefour de préoccupations spécifiques. D’une part, la Conférence régionale des élus de Montréal souhaite se doter d’un cadre de référence qui lui permettrait de mieux saisir les différents aspects de la question du paysage en milieu urbain et d’évaluer les démarches à privilégier en matière de mise en valeur et de développement des paysages, actions susceptibles de générer un dialogue constructif avec la population et les acteurs du développement montréalais. D’autre part, ce guide est l’aboutissement d’une réflexion menée depuis 2002 à la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal sur la question du paysage urbain en collaboration avec ses principaux partenaires québécois et montréalais des secteurs public, parapublic et privé. Il bénéficie également des expérimentations conduites à l’échelle internationale dans le cadre des activités de la Chaire UNESCO en paysage et environnement.

Aussi, ce projet vise-t-il à accompagner les principaux intervenants de l’aménagement du territoire montréalais en fournissant un cadre de référence et une approche de gestion reconnue en faveur de la promotion de la qualité des paysages et des cadres de vie.

Exercice d’idéation et de prospective, cet atelier a constitué une occasion unique au Québec de réfléchir sur l’aménagement durable des territoires périurbains et sur leurs paysages.

Le mandat des concepteurs, développé par la CPEUM en partenariat avec les municipalités locales, était d’élaborer pendant une semaine de travail intensif (du 7 au 12 mai 2007) des stratégies d’aménagement et des projets de paysage illustrant la mise en œuvre des principes du développement durable sur cinq sites et thèmes identifiés par les municipalités de Brossard, Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert. Un panel d’experts constitué de professionnels de l’aménagement et de chercheurs a pris part à l’atelier et aux séminaires préparatoires.

Le WAT visait plus précisément les objectifs suivants :

• Résoudre cinq grands enjeux de paysage de la couronne sud de Montréal;
• Générer cinq projets exemplaires pour Longueuil, la région et le Québec;
• Démontrer le savoir-faire des métiers de l’aménagement sur la scène locale, nationale et internationale;
• Valoriser et permettre l’échange des différents savoirs publics issus des milieux municipal, ministériel, professionnel et universitaire;
• Permettre la mise en œuvre de plans d’aménagement et de développement du territoire intégrant la notion de paysage et de développement durable.

Ce projet porte sur les zones d’agriculture intensive.  Ainsi, il s’agit, pour ces zones, d’élaborer un modèle intégré d’aménagement des paysages sur la base du cadre écologique de référence.  A un niveau global, il s’agit : i) de mesurer l’incidence des caractéristiques du paysage sur certaines dimensions les plus critiques de l’environnement rural; ii) de proposer en regard à ces dimensions, « des règles » d’aménagement des paysages susceptibles d’optimiser les retombées globales; iii) de définir un cadre opératoire qui, sur la base des lois, règlements, programmes et politiques en place, permettrait d’assurer la mise en application collective de ces règles.  A un niveau plus spécifique, nous entendons mesurer les incidences de la structure des paysages et développer un modèle plus spécifique, nous entendons mesurer les incidences de la structure des paysages et développer un modèle d’aménagement en lien avec : i) les caractéristique visuelles du milieu rural et les enjeux de cohabitation des usages et usagers; ii) l’érosion des sols et la qualité des eaux des affluents; la biodiversité avec une emphase sur l’entomofaune et la conservation des insectes utiles à la protections des cultures.

Collaborateur : Bernard Estevez, Club Agroenvironnemental du CDA

Hydro-Québec a mandaté la CPEUM afin de poursuivre la réflexion amorcée dans la recherche Inscription spatiale des équipements de transport : révision des critères de design dont le rapport synthèse a été finalisée en juin 2005.  Cette étude concluait sur la nécessité d’élargir le champ de la recherche à la définition d’un projet de paysage car l’intégration d’une ligne de transport ne peut reposer que sur l’appréciation esthétique de pylônes.  Elle ne peut reposer non plus sur des objectifs visant la dissimulation ou l’absorption dans le paysage.  Elle doit participer à la structuration du paysage, voire à son invention.

Le projet de recherche vise à définir les conditions de cohérence physico-spatiale, socioculturelle et politique du projet de paysage dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre des lignes de transport d’énergie

Les objectifs spécifiques du projet sont les suivant :

1. Modéliser, sous forme d’hypothèses, les conditions de cohérence du projet de paysage.
2. Sur la base d’une part, d’un bilan de la littérature portant sur le projet de paysage, sur les conditions de mise en œuvre du projet de paysage et sur l’acceptabilité sociale des projets de ligne et , d’autre part, d’un examen du processus d’élaboration de projet de ligne de transport d’électricité, valider le modèle et les hypothèses formulés en 1.Élaboration et mise en œuvre d’une ligne de transport : conditions de cohérence du projet de paysage

Les 16 et 17 juin 2008, l’Université de Montréal a été l’hôte du 1er Forum québécois sur la demande sociale en paysage. À l’initiative de la Chaire UNESCO et de la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal, l’événement a réuni plus de 300 participants intéressés par la qualité du cadre de vie, l’identité de nos territoires et des attraits du paysage !

L’idée de ce forum est venue de la prise de conscience de plus en plus aiguë des collectivités de l’importance de la qualité des paysages et des cadres de vie pour leur développement tant économique que social Or, cette prise de conscience a émergé au moment même où l’urbanisation, l’industrialisation des pratiques agricoles et la multiplication des infrastructures (parcs éoliennes, ports méthanier, etc.) ont, parmi d’autres, eu pour effet d’accélérer les transformations des paysages. Dans cette optique, ce 1er forum public  a permis de réunir une vaste gamme d’intervenants (groupes associatifs, citoyens, collectivités locales et régionales et représentants gouvernementaux) actifs en matière de préservation, de mise en valeur et de développement des paysages. Cet évènement a permis de découvrir les principales préoccupations publiques au regard des paysages et a laissé une large place aux débats et aux échanges sur la portée et les limites des outils réglementaires et législatifs.